Je m’en suis rendue compte un peu tard, alors que je profitais largement de mon soit disant avantage pour jurer, râler ou critiquer en français, lorsque mes collègues, mes clients ou encore ma coloc m’ont avoué qu’en fait, ils avaient tous été à l’école en français et que bon ben, ils me comprenaient bien, quoi.
J’ai une amie française, donc. Et un ami québécois. En fait, j’ai désespérément besoin de parler en français avec certaines personnes, parce que je ne suis qu’un dixième de moi-même en anglais. Je ne peux m’exprimer que simplement et de manière souvent superficielle, sans trop de nuance ni de traits d’esprit. Alors, les conversations avec mes amis francophones sont des moments privilégiés.
J’ai une amie française, disais-je donc, qui est à Vancouver depuis 6 mois. L’autre jour, on s’est rendue compte que nous parlions comme tous ces bilingues à qui on a envie de mettre des claques :
J’ai une amie française, donc. Et un ami québécois. En fait, j’ai désespérément besoin de parler en français avec certaines personnes, parce que je ne suis qu’un dixième de moi-même en anglais. Je ne peux m’exprimer que simplement et de manière souvent superficielle, sans trop de nuance ni de traits d’esprit. Alors, les conversations avec mes amis francophones sont des moments privilégiés.
J’ai une amie française, disais-je donc, qui est à Vancouver depuis 6 mois. L’autre jour, on s’est rendue compte que nous parlions comme tous ces bilingues à qui on a envie de mettre des claques :
- « c’est as you want ma biche, tu me call et on se keep in touch dans la semaine ? »Enfin vous voyez le genre, quoi. On devient bilingue.
- « je vends des pastries, je deviens fat »
- « je suis spent, j’arrive pas à dormir je suis trop in love !! »
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