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samedi 6 juillet 2013

Loi 101 : parlons franglais

En tant que « professionnelle de la communication » (imaginez moi avec des lunettes de fille serieuse sur le nez), je porte une attention toute particulière au choix des mots, et en particulier à l’écrit (dans les messages publicitaires par exemple). Or, il y a une chose qui m’horripile au Quebec, mais il va falloir que je m’y fasse : la traduction quasi littérale de l’anglais vers le français, ce qui appauvri considérablement (selon moi) l’impact des messages.

Ceci s'explique par la loi 101 (ou Charte de la Langue Française,  votée en 1977, qui oblige toute structure a communiquer en français). Tout est donc systématiquement traduit mais, malheureusement, sans plus d'effort d'adaptation que Google Traduction.

Sauvegarder la langue française est un beau combat que je salue. Mais alors pourquoi Diable ne font-ils pas plus d’effort pour en faire une langue a part entière, au lieu de se contenter d’une traduction littérale d’un message pensé initialement en anglais ?

Pour illustrer ces propos, voilà le pire exemple du mois, vu chez Virgin Mobile Canada : la carte sim livrée avec mon téléphone m'a tuée, avec le pire jeu de mot de toute l'histoire de l'humour (tenez-vous bien) :

« pousse moi, rentre moi, aime moi »

WHAAAT ?? (Pour le coup, la blagounette était plutôt bien trouvée en version originale. Alors ils l'ont gardée littéralement en français... Vous voyez le genre ?).


Comme disait le coloc de Guillaume ce matin en regardant mon sac Comptoir des Cotonniers : "T'as pas l'air d'une française colonialiste pour 1 cent, Marion". 

Bisous !

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